La tarification cost plus consiste à établir le prix de vente en ajoutant au coût réel du produit ou service une marge (en pourcentage) qui comprend le profit de la société ainsi que des frais non intégrés au coût réel. Les frais non intégrés au coût réel sont les autres charges d’exploitation comme par exemple les frais administratifs, les frais généraux ou encore les frais de vente.
En France, on parle généralement de méthode du prix de revient majoré pour désigner le cost plus.
Tarification cost plus = coût de production + frais non intégré + marge
Ce type de tarification est utilisé principalement pour le commerce B2B (business to business). La tarification Cost plus va aussi être utilisée pour déterminer les prix de vente à l’intérieur d’une société ou d’un groupe entre la maison-mère et ses filiales.
Les avantages d’une tarification Cost plus
Une tarification en prix de revient majoré est très simple à mettre en place. On peut l’utiliser facilement pour une même famille de produits. Le Cost Plus permet d’être certain de dégager un bénéfice. Il est facile à comprendre et peut-être facilement modifié. Par exemple, pour du commerce électronique, il est possible de facilement modifier le pourcentage de marge pour une famille de produits.
Les désavantages du cost plus
La tarification cost plus nécessite la détermination d’un prix de revient. Cela rend cette méthode de désignation de prix incompatibles avec de nombreuses normes comptables.
Aussi, cette stratégie de prix ne tient pas compte de la concurrence. Le prix est établi uniquement à partir du coût de revient et de la marge et ne tient pas compte des produits vendus par les concurrents ou de l’existence ou non de produits de substitution.
Exemple : la tarification Cost Plus dans la téléphonie
Ce type de tarification est largement utilisé en France dans la téléphonie mobile. Par exemple, les opérateurs qui ont un réseau comme Orange, SFR ou Bouygues, décide de vendre leurs services aux opérateurs virtuels avec un prix calculé selon la méthode du Cost Plus. Ainsi, les opérateurs virtuels achètent des minutes de communication, des SMS ou de la data selon une tarification cost plus choisis par les opérateurs de réseau.