
Travailler dans le secteur commercial et devenir indépendant peut paraître difficile quand on débute. En effet, de nombreuses étapes sont à réaliser avant même de commencer son activité.
Pas d’inquiétude, il est possible de surmonter plus aisément ce défi en suivant les points que nous allons voir ici.
Choisir la forme juridique adaptée
Tout d’abord, il vous faut choisir et déterminer quelle activité vous souhaitez exercer ainsi que son statut juridique. Vous pouvez faire le choix de faire une demande de création d’entreprise pour devenir micro-entrepreneur ou simplement devenir travailleur indépendant.
Parmi les formes juridiques possibles, vous pouvez choisir l’Entreprise individuelle, l’EURL, société commerciale unipersonnelle, la SASU, société à action simplifiée unipersonnelle, ou encore l’EIRL, entreprise unipersonnelle en nom propre. Chacune offre ses propres avantages et inconvénients, il vous faut donc veiller à choisir ce qui vous convient le mieux. Par exemple, il est impossible de posséder des dividendes avec une entreprise individuelle contrairement aux autres. Seule la SASU permet, cependant, de ne pas payer de cotisations sociales sur les dividendes.
Il est également conseillé de faire quelques recherches sur le secteur du marché de l’activité choisie pour connaître la demande liée à l’activité, les prix des prestations et leurs bénéfices. Ces recherches permettent ainsi de mettre en place votre activité de manière plus sereine et sécurisée pour vous.
Trouver des aides financières
Si vous choisissez de créer une micro-entreprise, vous pouvez accéder à des demandes d’aides financières comme l’ARE (aide au retour à l’emploi, si vous avez déjà perçu cette aide avant), l’ARCE (aide à la reprise ou création d’entreprise) qui consiste à recevoir vos allocations chômage sous forme de capital. Versée le jour du début de l’activité, son montant est égal à 45 % du montant des droits à l’ARE restant à verser lors du début de l’activité.
Similaire à cette dernière, il existe également l’ACRE (aide aux créateurs ou repreneurs d’entreprise) qui vous permet d’être partiellement exonéré de vos charges sociales pendant un an. Vous pouvez également faire des demandes à votre région si celle-ci propose des aides. Enfin, il existe aussi une aide réservée aux personnes présentant un handicap, l’AGEFIPH, qui accorde un montant forfaitaire de 5 000€ sous réserve d’un apport personnel d’au moins 1 500€.
N’oubliez pas les formalités obligatoires !
Vous devrez ensuite déclarer vos revenus aux impôts l’année suivant le début de votre activité. Il faut cependant que vos revenus soient, au minimum, égaux à la somme de 305€ par mois, pour un travailleur indépendant ou une micro-entreprise au régime BIC (bénéfices des professions industrielles et commerciales). Depuis 2021, il vous suffit simplement de déclarer une seule fois vos revenus (parts sociales et liasse professionnelle associées) en ligne sur le site des impôts, depuis votre espace particulier.
Enfin, vous pourrez obtenir un numéro SIRET (qui sert d’identifiant géographique) et un numéro SIREN (qui sert d’identifiant national) en vous inscrivant au Centre des Formalités d’Entreprises pour votre activité qui justifiera de votre statut professionnel.
Pour vous inscrire, il faudra vous munir de différents documents dont un avis d’impôts de cette même année, un justificatif de professionnalisation tel qu’un diplôme, un justificatif de domiciliation (lieu où vous exercez votre activité), etc. En cas de reprise d’une entreprise, vous devrez justifier de cette obtention par la déclaration de cessation du précédent propriétaire.