Résilier un contrat devient chose courante. Cette procédure qui met fin à un contrat entre collaborateur peut venir de l’employeur ou du salarié. Encore appelée rupture conventionnelle, elle peut se faire avec indemnité ou sans indemnité. À travers cet article, éclaircissez toutes vos points d’ombres sur la rupture conventionnelle.
Qu’est ce qu’une rupture conventionnelle ?
La résiliation du contrat permet au salarié de CDI et à son employeur de s’entendre pour résilier le contrat de travail. Si le salarié remplit les conditions d’éligibilité, il sera indemnisé et pourra bénéficier d’allocations de chômage. Cette procédure s’effectue en complément des procédures habituelles de démission et de licenciement. Celles-ci sont initiées par l’une ou l’autre des parties : le salarié décide de démissionner ou l’employeur lance le licenciement de son employé. Au contraire, la résiliation du contrat signifie que les deux parties sont d’accord : les deux parties conviennent de résilier les termes du contrat.
La rupture conventionnelle sans indemnité
L’article L. 1 237-11 et les suivants du Code du travail précisent les conditions de résiliation du contrat. Ces règles régissent le processus depuis l’initiation jusqu’à l’approbation de la DIRECCTE. Par conséquent, les salariés qui signent la rupture du contrat doivent être indemnisés après la fin de leur contrat de travail. Cette indemnité doit être versée quelle que soit son ancienneté, et ne peut être inférieure à l’indemnité légale de licenciement. Le montant dépend de l’ancienneté du salarié et de la rémunération qu’il perçoit. Ce montant peut être estimé à l’aide du simulateur fourni sur le site officiel du gouvernement.
Ensuite, les salariés doivent également s’acquitter d’un taux de prélèvement social uniforme pour la rupture du contrat, et taxer les indemnités versées aux salariés.
En plus de la résiliation gratuite du contrat, quelles alternatives existe-t-il ?
Diverses raisons peuvent pousser les employés à résilier leur contrat de travail. Par conséquent, il existe plusieurs options pour résilier le contrat avec l’employeur. En effet, le salarié peut faire une demande de démission ou de prise d’acte ou de départ à la retraite ou encore de résiliation judiciaire. En revanche, l’employeur peut aussi passer par un licenciement pour faute ou pour motif économique ou pour motif personnel.
L’abandon du poste
L’abandon du poste est l’alternative la plus proche de la fin de la tradition. Cependant, cette approche peut être dangereuse pour les employés. En effet, il est défini comme l’absence répétée d’un employé sans motif au travail. Après ces absences, l’employeur remet au salarié une mise en demeure lui demandant de reprendre le travail ou le motif de l’absence. En l’absence de réponse de ce dernier, il peut engager une procédure disciplinaire en le convoquant pour un entretien préalable, en vue de son licenciement.
En outre, le type de licenciement causé par l’abandon du travail varie d’une situation à l’autre. Elle peut entraîner le licenciement pour :
faute vraie et grave pour avoir permis aux employés de recevoir des indemnités de départ,
faute grave pour avoir privé des employés d’indemnités de licenciement.
La rupture conventionnelle avec indemnité
Les salariés qui résilient leur contrat ont droit à des indemnités de licenciement et peuvent percevoir des allocations-chômage. Ainsi, si un salarié souhaite démissionner, il est plus avantageux de résilier le contrat que de démissionner. Le mode de calcul de ce montant de prime est prescrit par la loi. Comment est-il donc calculé ?
Comment est calculée l’indemnité de rupture de contrat ?
L’indemnité de départ traditionnelle est facile à calculer. Il ne peut être inférieur à l’indemnité légale de licenciement.
Si l’expérience professionnelle du salarié est inférieure à 10 ans, la prime est équivalente à ¼ du salaire mensuel de référence pour travailler dans l’entreprise. Pour plus de dix ans de service, vous devez calculer ¼ du salaire mensuel pour les 10 premières années de service. Ainsi, à partir de la 11e année, 1/3 du salaire mensuel annuel selon l’ancienneté. Si l’année est incomplète, l’indemnité est calculée au prorata du nombre de mois entiers. Ces conditions sont stipulées par le « Code du travail ».
Résiliation du contrat en CDI
Cette procédure n’est applicable qu’aux salariés qui bénéficient du CDI. Les titulaires de CDD et les intérimaires ne peuvent pas résilier leur contrat. Les salariés réguliers à temps partiel peuvent également bénéficier de ce dispositif. La rupture d’un contrat à durée indéterminée comprend certaines règles spécifiques en matière d’indemnisation ou de préavis.