La boite de nuit reste le lieu incontournable pour profiter de la vie nocturne et sortir prendre un verre.
Même si le secteur de la nuit vit des moments difficiles avec la crise sanitaire actuelle, les night-clubs continuent de captiver une myriade de noctambules qui aiment passer la nuit à faire la fête et à se défouler sur le dancefloor.
Si ce secteur vous inspire et que vous aimeriez bien ouvrir une boite de nuit plutôt qu’un bar thématique, vous trouverez ici un début de piste (de danse 🙂 pour vous aider à la création de la discothèque idéale.
Quel business plan ?
La rédaction d’un business plan lors de l’ouverture d’une boîte de nuit est une étape essentielle, comme pour toute entreprise.
Ce document vous aidera à parfaire votre projet, à vous poser les bonnes questions. De plus, cela vous permettra de réaliser entre autres une étude de marché.
À partir de ce plan, vous pourrez établir le modèle de votre activité et faire des prévisions financières. À titre d’exemple, vous pourrez proposer une entrée gratuite à vos clients avant minuit ou avant une heure que vous aurez fixée, ce qui pourra vous aider à gagner en attractivité.
C’est également le business plan et les prévisions financières qui pourront convaincre votre banquier de vous octroyer un crédit vous permettant de financer votre projet d’ouverture de night-club. Pour ce faire, n’hésitez pas à faire appel à un expert comptable. Les chiffres étant son métier, il n’aura pas de mal à mettre en confiance votre banquier sur la rentabilité de votre projet au moyen de tableaux complexes qui démontreront sa viabilité.
Avant de vous lancer, il faut aussi essayer de trouver un lieu convenable pour le Nightclub. Il faut localiser vos concurrents dans le périmètre où vous comptez ouvrir, se renseigner sur leurs offres, leurs clientèles, leurs parts de marché. Si l’endroit voulu possède déjà de nombreux bars et discothèques qui restent ouvert jusqu’au petit matin, ne vaut-il mieux pas étendre ses recherches ?
C’est donc aussi l’occasion de connaître vos futurs clients potentiels et leurs attentes, en matière de tarifs, de musique et d’ambiance. Aiment-ils plutôt la house, le funk, le disco, le hip-hop ou la musique électronique ? Votre discothèque sera-elle plutôt généraliste ? Combien de bars et d’ambiances différentes votre boite aura-t-elle ? Combien de pistes de danse ? Un coin lounge est-il prévu ? Souhaitez-vous faire un coin karaoké ?
Vous l’aurez compris, le local est un donc un point déterminant. D’abord, il est important de choisir un endroit ayant une superficie suffisante et permettant de faire des transformations nécessaires à la création de votre club discothèque. Bien entendu choisissez une capacité d’accueil réaliste. Il n’est pas nécessaire d’avoir 2000 m² si vous attendez uniquement à recevoir quelques fêtards.
D’un autre côté, vous devez réfléchir sur la manière de séduire la clientèle. Votre boîte de nuit devra être aisément atteignable en voiture si elle se trouve en banlieue. Il est donc nécessaire qu’elle soit près d’une sortie de route nationale ou d’autoroute. Vous pourrez aussi implanter votre discothèque en centre-ville, toutefois, il faudra penser à gérer le niveau de bruit afin d’éviter les nuisances sonores et d’être submergé par les plaintes de voisins exaspérés.
D’autres questions doivent bien sûr également être posées sur le nombre et la qualification des employés nécessaires pour faire tourner la boite. Il faut prévoir le salaire pour un ou plusieurs agents de sécurité, pour les barmans, pour les DJs, pour les hôtesses d’accueil… Tout cela va enter dans des prévisions financières de votre « club de nuit ».
Comment procéder pour l’ouverture d’une boîte de nuit ?
Tout d’abord, une licence de débit de boissons est obligatoire, généralement appelée licence bar, de catégorie 4. Pour l’obtenir, il est nécessaire de suivre une formation d’une durée de vingt heures. Cette formation vous aidera à connaître vos droits et devoirs en ce qui concerne la vente d’alcool. Vous apprendrez aussi à gérer les situations difficiles comme le fait de se trouver devant des clients sous l’emprise d’alcool.
Cette formation est aussi utile dans la mesure où elle vous sensibilisera aussi à l’importance de lutter contre l’alcoolisme et à protéger les mineurs. Vous apprendrez aussi comment agir pour protéger l’ordre public (lutte contre le vacarme). Au terme de cette formation, vous obtiendrez votre permis d’exploitation, qui sera valide pendant dix ans.
Vous devez aussi faire au préalable une déclaration administrative auprès la marie (parfois la préfecture de police pour les grandes agglomérations), au plus tard 2 semaines avant ouverture.
Pour gérer une discothèque, vous êtes également tenus de respecter différentes procédures. Ainsi, vous êtes appelés à afficher les prix, à respecter les règles de sécurité et d’accessibilité des établissements accueillant du public.
En outre, vous devez respecter les horaires de fermeture arrêtés par décret, avec interdiction de vendre de l’alcool dès 5h30. Il va sans dire que vendre des boissons alcoolisées aux mineurs est strictement interdit.
Sachez aussi que pour diffuser de la musique, il faudrait demander l’autorisation à la SACEM (Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique). Le prix à payer sera fixé en fonction de votre chiffre d’affaires prévisionnel.
Quel statut juridique choisir pour l’ouverture d’une discothèque ?
Au cas où vous seriez plusieurs associés, il vaut mieux créer une SAS. Elle présente l’avantage de séparer le patrimoine de la société du patrimoine personnel et vous expose de ce fait à énormément moins de risques (en comparaison d’une entreprise individuelle). La SAS permet d’offrir une plus grande flexibilité au niveau de la répartition des titres de propriété de la discothèque et convient mieux à l’essor de de typé d’entreprise.
Si vous décidez d’ouvrir tout seul une discothèque, il faudra choisir entre l’EURL et la SASU, qui constituent les formes unipersonnelles de la SARL et de la SAS.